Les NFT « vecteurs de diffusion de l’art » : Arke l’artiste non fongible
L’univers de la blockchain et des cryptomonnaies est en constante évolution. Des acteurs clés contribuent à le façonner, parfois dans l’ombre et parfois bien au contraire, publiquement. La France est le berceau de nombreux talents qui sculptent notre crypto environnement, et nous avons décidé de les rencontrer.
Cela devient une habitude entre nous, mais nous voici donc de nouveau réunis pour un samedi Blockchain Addict. Alors que la semaine dernière, nous avons fait un tour du côté des médias crypto avec l’excellente Laura Moretti COO de Coinaute, vient le tour cette semaine d’Arke, un artiste NFT réputé et actif depuis plus de deux ans maintenant dans l’écosystème.
Comme il est de coutume, il ne s’agira pas pour nous de refaire l’interview, nous préférons que vous la regardiez. Toutefois, un point définition s’impose pour étayer les notions abordées pendant notre échange. Lecteur habitué que vous êtes maintenant, vous ne serez pas perdu, certaines notions ne vous seront pas étrangères. L’occasion pour nous de les approfondir.
NFT et Art : l’alchimie
Les NFT pour peindre la blockchain
Nous avions déjà abordé les NFT lors de notre rencontre avec Michael Canu de Ternoa. Nous avions alors établi qu’ils étaient uniques, indivisibles et permettaient d’assurer l’authenticité d’un objet et donc, de facto, d’une œuvre d’art.
Vous comprenez donc ainsi que, parmi les secteurs qui se sont le plus saisi de la technologie des tokens non fongibles, nous retrouvons le secteur de l’Art et notamment celui de l’art numérique. Pourquoi ? Car les artistes peuvent bénéficier des vertus de la finance décentralisée. Ils peuvent revendre leurs œuvres en tant que NFT, bénéficier de transparence, d’un revenu direct sans intermédiaire. En d’autres termes, ils sont libres.
Retenons également que les NFT, et l’art numérique plus généralement, offrent une nouvelle forme d’expression artistique permettant aux meilleurs Pygmalion de créer des œuvres interactives dans des salles d’expositions virtuelles par exemple. Interactions et expériences devenant alors autant de termes qui s’associent au NFT et à son utilisation.
L’anonymat : une philosophie
Arke est le premier de nos invités qui cultive son anonymat. Dites-vous bien que ce ne sera pas le dernier. En effet, l’anonymat est un concept important dans le monde de la blockchain. C’est une des caractéristiques fondamentales de la philosophie des Cypherpunk qui est à l’origine du mouvement cryptographique appliquée à la vie privée et à la sécurité sur Internet.
En quelques mots, le mouvement cypherpunk considère que la vie privée est un droit fondamental et que la cryptographie est un moyen de protéger ce droit. Dans le contexte des cryptomonnaies, l’anonymat permet aux utilisateurs de protéger leur vie privée en cachant leur identité. C’est aussi, et surtout, une manière de se protéger et d’assurer sa sécurité.
« Les NFT sont un élément central de ma vie »
Graphiste, banché dès ses 10 ans à des logiciels de design, Arke n’a pas pu tomber dans les NFT quand il était petit, mais c’est tout comme. Dans la palette de métier qu’il nous présente et qu’il a fait, celui de graphiste s’est régulièrement imposé à lui.
En 2020, alors que le Covid bouleverse nos vies, Arke commence à créer des NFT en découvrant le concept avec CryptoMatrix, figure médiatique de la communauté crypto française. Les NFT sont depuis devenus « un élément central » de sa vie, un nouveau moyen de diffuser de l’art directement, et apprécié à sa juste valeur par ses holders. Arke est maintenant sur plusieurs blockchains, mais surtout sur la blockchain Ethereum.
De son parcours, à la liberté permise par l’art numérique en rendant possible la création sans contraintes physiques, Arke nous emmène dans son univers, dans son domaine, et rend cet échange passionnant et éducatif grâce à son expertise. Pour les amateurs d’art, prévoyez de quoi noter !
Bon visionnage !